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Pour commencer j'aimerais rappeler ce que Pierre lui-même disait à propos de son travail sur les Psaumes :
« En lisant les psaumes j'ai souvent constaté qu'une phrase, un seul verset m'inspirait à le visualiser par une image ou à le personnifier.
Très souvent, en effet, un verset devient pour moi un personnage ; il s'incarne pour ainsi dire. Par exemple : « Des profondeurs, je crie vers toi, Seigneur… » (psaume 129/h130) n'est plus une phrase, une plainte, un cri au secours ; cette phrase est devenue l'homme lui-même qui crie de toutes ses forces sa détresse, son angoisse.»
« L'Homme lui-même », c'est ce personnage que l'on retrouve tout au long des dessins de Pierre sur les psaumes : personnage austère, dramatique,... mais parfois aussi paisible ou émerveillé.
Ce type d'homme n'existe pas dans la réalité. Il n'a pas été dessiné d'après modèle vivant ! Personne n'a jamais vu un homme vêtu de la sorte…
C'est une image-symbole.
Pourtant Pierre disait : « Ce personnage m'habite ! »
Alors je ne crois pas exagéré de dire que ce personnage, c'est Pierre lui-même, ou en quelque sorte son double, ... en train de vivre le psaume, parce que, dans sa conscience, c'est l'expérience même du psalmiste qui se renouvelle.
D'ailleurs il précise encore : « ...c'est l'histoire de l'homme et de son temps qui fait le psalmiste. C'est donc l'histoire de chacun d'entre nous qui continue de faire le psaume aujourd'hui. »
Pierre aimait rappeler, à la suite du théologien juif Martin Buber, que
«le langage biblique garde le caractère dialoguant de la réalité vivante.»
« Cela veut dire – ajoutait-il - que la voix qui, dans le psaume, fait par exemple cette prière : « A cause de ton amour, Seigneur, sauve-nous ! » cette voix prend soin d'écouter ensuite en silence, pour savoir si elle est exaucée. C'est là que s'effectue le dialogue entre la parole et le silence. »
A l'occasion des Journées Européennes du Patrimoine 2017 les samedi 16 et dimanche 17 septembre, Georgine de Grauw assurera des visites guidées de la chapelle Saint-Bernard de Montparnasse qui comporte plusieurs œuvres de Pierre de Grauw (1921-2016).
Visites guidées, samedi 16 septembre et dimanche 17 septembre à 15h, 16h et 17h.
Chapelle Saint-Bernard de Montparnasse, 34 place Raoul-Dautry, 75015 Paris, à gauche de la façade de la gare Montparnasse.
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A Saint Bernard de Montparnasse, un mur de prière, passage vers la profondeur d'un ailleurs s'offre aux regards des visiteurs des journées du patrimoine | ||||
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Lithographie 75/75 – (70/54 cm) |
Du 1er juillet au 12 novembre 2017, l’Espace Pierre de Grauw présente, au 2ème étage, une collection d’œuvres réalisées par « Les amis de Pierre de Grauw ».
Le thème, variations picturales et graphiques, est une invitation à découvrir des dessins et gravures réalisés entre les années 1950-1990. Regards croisés d’artistes sur le monde, au cœur de l’oeuvre de Pierre de Grauw.
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Sculptures, dessins, peintures... Les oeuvres de l’Espace sont accompagnées de textes à dimension philosophique et commentées à la demande.
Juillet/Août : du mardi au samedi 10h30/12h30 et 14h30/18h30, le dimanche 14h30/18h30. Entrée libre
contact : Chantal Bertholom : 02 97 56 87 03 ESPACE PIERRE DE GRAUW Place de la maison des Princes 56620 Pont-Scorff Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Pour lire l'article publié par Ouest France Les oeuvres des amis de Pierre de Grauw commentés par Georgine de Grauw |
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XXe semaine du MARAIS CHRETIEN
INVITATION Vernissage de l’exposition
BEAUTE ET VERITE
Dans l’œuvre de Pierre de Grauw Sculpteur et peintre 1921-2016
SCULPTURES, PEINTURES, DESSINS
Vendredi 10 mars à 18h30 A la Mairie du 3ème arrondissement |
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Ce sont des invités inattendus sur l’Ile de Monsieur à Sèvres Patriarches ou prophètes, témoins des temps anciens Figures hiératiques qui racontent l’histoire de la Bible Aux visiteurs de ce temps venus à leur rencontre
Silhouettes dressées entre terre et ciel face au fleuve Traverses de bois sculptées ou le cuivre retient la lumière Personnages de bronze au regard tourné vers l’au-delà Ils sont transfigurés par le regard de Pierre de Grauw.
Le chanteur aveugle crie dans le silence du désert A ses cotés, Jérémie plie sous le poids de son joug Prophète des peuples déplacés et opprimés Leurs statues de cuivre martelé jouent avec la lumière |
Le visage de Job porte la souffrance des hommes, D’Auschwitz aux camps de réfugiés d’aujourd’hui Homme de bronze, les mains ouvertes sur ses genoux Il offre leur révolte aux regards des visiteurs
Au-delà de la souffrance et de la mort, renaît la vie Que porte l’adolescente au creux de ses hanches. Pour les voyageurs venus d’un ailleurs entre terre et ciel A la rencontre d’Abraham, la vie qu’est ce que la vie ?
Catherine Cyrot, Sèvres, le 25 octobre 2009 |